A Abidjan en Côte d’Ivoire, pour les habitations des particuliers et pour les professionnels il est devenu impossible de se passer d’une électricité fiable. Bien que la situation se soit beaucoup améliorée, l’accès à l’électricité reste parfois difficile suivant les quartiers et onéreux. Les jeunes populations ne se souviennent pas du temps, où dans les années 1990, lorsque des heures de coupures prématurées, le délestage, les ont obligés à dépenser des fortunes en carburant pour faire fonctionner un groupe électrogène. Sans parler des quantités de produits alimentaires qui devaient souvent être jetées.
Cependant, ces années difficiles ont donné à la Côte d’Ivoire la chance de trouver une solution énergétique unique et innovante lui permettant de disposer du troisième système de production d’électricité du continent Africain et d’être aujourd’hui l’un des principaux exportateurs d’électricité en Afrique de l’Ouest. Améliorer la qualité du courant électrique est possible, un nombre croissant d’Ivoiriens particuliers et professionnels, font l’acquisition de condensateurs pilotés en temps réels, ce qui améliore le facteur de puissance. Ces équipements mono ou triphasés stabilisent la tension et l’ampérage du consommateur. Le résultat est que l’électricité est de meilleure qualité, la durée de vie des équipements électriques modernes sont prolongés et la baisse des factures d’électricité est constatée.
Avec une capacité installée de près de 2230 mégawatts, la Côte d’Ivoire couvre entièrement sa demande intérieure et génère un excédent d’environ 10% qu’elle exporte vers la sous-région. Avec l’arrivée de nouvelles turbines à vapeur en 2013, faisant de la Côte d’Ivoire le premier pays africain à utiliser un cycle mixte. Une technologie moins polluante qui permet de fournir une électricité bon marché, produite en plus grande quantité et en réutilisant les émissions de gaz. Elle est également capable de faire face à la baisse de la capacité de production des barrages depuis 2010 en raison de la baisse des ressources en eau due au changement climatique.
La même année, afin de répondre à la demande croissante d’énergie (de 8% par an) et de passer du fioul au gaz naturel, la Côte d’Ivoire a décidé d’investir dans le développement de ses capacités d’accès au gaz naturel.