Malgré son énorme potentiel hydroélectrique, la RDC possède l’un des taux d’accès à l’électricité les plus bas au monde, seulement 15% de la population congolaise a accès à l’électricité, contre une moyenne de 42% en continent africain (dont 1% en milieu rural) mais est impacté par les délestages permanents.
Les 85% restants sont dans l’obscurité totale. Selon les données de la Banque mondiale, le pays possède l’un des 5 meilleurs potentiels hydroélectriques au monde, estimé à 100 mégawatts.
En plus de la capitale Kinsasha, l’électricité est également devenue une denrée rare et en particulier dans la province du Congo Central, comme dans les villes de Matadi, Boma, Moanda et Tshela.
Cependant, le gouvernement Congolais a assuré que des efforts étaient faits pour construire dans le pays la plus puissante centrale hydroélectrique en Afrique et dans le monde. Lors d’une conférence sur les problèmes d’accès à l’électricité au Congo, devant des centaines d’étudiants de différentes universités de Kinshasa, le responsable de la SNEL a montré que malgré la forte puissance hydroélectrique en RDC, son entreprise connaissait de sérieuses difficultés. Il a notamment cité l’état de délabrement des installations, l’augmentation quotidienne de la demande par rapport à l’offre, la saturation de la ligne de transmission, les cabines surchargées et un réseau de distribution délabré. Certaines villes et territoires situés aux frontières de la RDC sont même approvisionnés par des pays voisins comme l’Ouganda, la Zambie et le Congo-Brazzaville à des prix très élevés.
Il est courant de lire que si l’électrification se poursuit au rythme des 10 dernières années, 80% de la population continueront à vivre sans accès au réseau électrique d’ici 2030. Et pour cause “La RDC n’a pas fait de progrès significatifs dans le développement de la production d’électricité depuis 1982, lorsque la population a presque triplé en même temps. De plus, il existe un réseau de distribution en mauvais état et totalement inexistant dans la majeure partie du pays.
